domingo, 19 de mayo de 2013

Pour qui tu danses?

Aquí la traducción al francés de "¿Y tú para quién bailas?" Muchísimas gracias a la traductora, una talentosa mujer en ciencia que tenemos la fortuna de conocer, Silvia sos grande.



Est-ce que je vous ai déjà dit que j'aime danser? Je pense que oui... enfin, cette fois je suis un cours de danse orientale. L'une des difficultés d'apprendre une nouvelle danse populaire c'est que, on se basant sur un rythme qui nous est étrange, on doit imiter des mouvements  qui ont été  associés à la musique de façon naturelle par quelqu'un qui pendant toute sa vie a écouté ce genre de rythme. Il faut en même temps lever le pied au rythme, bouger les hanches et les épaules, faire des figures avec les mains, et comme si cela ne suffisait pas, il faut faire attention aux variations de la musique pour en faire autant avec les mouvements. Normalement on y arrive après quelques séances, mais l'effort nous fait finir avec une grimace au lieu d'une belle sourire de danseuse heureuse. C'est à ce moment où le prof o la prof de n'importe quelle danse dit "on danse aussi avec le visage; souriez, flirtez, levez le visage". Ma prof de danse orientale insiste beaucoup à ce sujet; elle fait très attention à toutes, aussi bien en groupe qu'individuellement : "¡Eréndira, on danse aussi avec le visage!", donc on fait l'effort "extra" de sourire. La dernière séance, après plusieurs rappels individuelles, elle nous a expliqué ce que pour moi a été vraiment une révélation (il faut clarifier que le course est que pour les filles) :

"Les filles, comme vous voyez, ceci c'est une danse très sensuelle; chacune danse pour soi même, donc il faut se séduire soi même. Alors, regardez vous dans le miroir; il faut que ça vous plaise ce que vous voyez, si vous vous sentez séduites ça veut dire que vous êtes sur le bon chemin."

Toutes les filles nous sommes regardées dans le miroir et nous sommes souries à nous mêmes, il y en avait qui s'est rapprochée pour mieux se regarder. C'est ici que la magie s'est lâchée; avec l'idée de séduction mise dans la tête (au moins pour moi) c'était beaucoup plus facile de garder la posture, et de mieux définir et harmoniser les mouvements. Je suis sortie de la séance en réfléchissant sur cette philosophie de la danse orientale, et je n'ai pas pu éviter d'imaginer d'autres applications. Oui, une conversation, les danses en couple, la séduction, le sexe, engagent pas juste soi même, mais ils engagent certainement soi même. À vrai dire, on peut pas savoir exactement ce que notre partenaire sent émotionnellement ou physiquement, on peut juste savoir ce qu'on sent soit même, et si on se sent séduite c'est parce qu'on a fait quelque chose de bien. Bien sûr qu'il ne s'agit pas d'obtenir du plaisir aux dépens d'un autre; si ce que tu fais te fait du bien mais il va nuire à ton partenaire alors il y a quelque chose qui va pas, donc il va falloir faire des aménagements. Mais ça ne fait de mal a personne quand on danse une bonne cumbia, même si on connaît que le pas de base et quelque tour timide, et même si ton partenaire aimerait bien que tu déchires quand tu secoues les fesses: "Si ce que tu fais te séduit, tu es sur le bon chemin".

C'est comme ça qu'un cercle vertueux est crée: puisque ce que tu fais te donne du plaisir, tu es motivée à t'excercer, donc tu amélioreras et tu auras plus d'outils pour mieux te faire plaisir. Bien qu'on le sait, dire "on se fout de ce que les gens pensent" c'est plus facile à dire qu'à faire pour quelques personnes (moi incluse). Par contre, ce que je crois vraiment c'est qu'on peut apprendre à s'aimer soi même suffisamment pour apprécier notre propre opinion à sa juste valeur. Un exemple un peu rudimentaire c'est le sexe entre deux personnes; ce que tu sens représente au moins le 50%, et il n'y a pas de raison à priori pour penser autrement.

Tout compte fait, nous les filles du cours de danse orientale ne sommes là que pour danser dans notre salle de danse, mais pour apprendre des mouvements et pour s'amuser les mettant en pratique une fois l'occasion arrivée. Une chose est très claire: se séduir soi même est essentiel pour l'apprentissage. Donc, ne posons pas tout le poids de notre plaisir sur le dos de notre partenaire; prenons conscience de la valeur et de la nécessité de prendre en charge nos propres sensations, même si ça ne depends pas que de nous. En plus, en prenant la responsabilité de notre propre plaisir, on peut modifier des choses qu'on n'aime pas sans compter que quelqu'un le fasse pour nous.

D'ailleurs, j'ai souvent entendu dire "je ne danse pas parce que je connais qu'un ou deux tours". Tourner ne devient indispensable que si tu es une toupie ou si tu veux gagner une compétition de danse à la télé; même dans ce cas là, les meilleurs couples (et ça je le sais de première main) ne sont pas ceux qui tournent sans cesse, mais ceux qui montrent le plaisir de danser au rythme. La recommandation est, donc: monte le volume et surtout essaie de te séduir toi même.

jueves, 9 de mayo de 2013

¡Feliz Día de las Madres!


Felicitamos a todas las mamás, les mandamos un abrazo grande. Recordamos que el trabajo de cuidados que se realiza dentro de los hogares es un trabajo necesario y valioso para el funcionamiento de la sociedad. Seguiremos luchando porque tanto la maternidad como la paternidad sean decisiones que se puedan tomar de manera libre e informada, y porque los centros de trabajo y cualquier otro espacio provean las condiciones adecuadas para ejercerlos.

Aunque la fecha se haya instaurado en México dentro de una dinámica reaccionaria hacia el movimiento feminista postrevolucionario, podemos aprovechar su arraigo en el imaginario colectivo para replantearnos lo que significa ser madre y los retos para establecer una nueva cultura de la maternidad más acorde a nuestras necesidades y deseos. Aquí un poco de historia sobre el ayer y el hoy de esta celebración (el artículo es del 2012):
"10 de mayo, ayer y hoy", de Marta Lamas.

¡Feliz Día!

Cuantificando la Inequidad.


Recordemos la pregunta que nos atañe ¿Por qué las mujeres seguimos encontrando dificultades específicas para desenvolvemos en las esferas académicas, y cómo resolver esto?

El primer paso es hacer visible de qué dificultades estamos hablando, en dónde se notan o cuáles son los síntomas de una diferencia concerniente al género en la academia. La revista Nature nos da en su edición dedicada a las mujeres en ciencia herramientas para comenzar a visualizar esto. En esa ocasión queremos invitar a la lectura de "Inequality quantified: Mind the gender gap" de Helen Shen.

En este reporte podemos ver primero la diferencia en números entre hombres y mujeres en la academia en Estados Unidos, así como la diferencia de salarios, para los años entre 1973 y 2008. Es de notar que las disciplinas con mayor diferencia en el número de hombres y mujeres con doctorado empleados en la academia son las ingenierías, física y matemáticas.

"Uno de los problemas más persistentes es que una fracción desproporcionada de mujeres calificadas abandonan la carrera científica en las primeras etapas." Se reporta que una posible causa de esto es la falta de modelos a seguir. Un problema ligado a este es que muchas mujeres optan por no postularse a puestos de mayor definitividad. Otro hecho notable es que  al parecer las mujeres que tienen en sus planes de vida tener hijos interrumpen su carrera académica con mucho más frecuencia que hombres en las mismas circunstancias.

En cuanto al financiamiento para la investigación que reciben las mujeres en comparación con los hombres los datos varían considerablemente por región geográfica y disciplina. Pese a que los números muestran que las mujeres siguen recibiendo menor remuneración que sus colegas varones, sigue siendo difícil encontrar evidencias de que exista discriminación de hacia las mujeres en este aspecto. Uno de los pocos trabajos al respecto es el estudio de Jo Handelsman que hemos reseñado anteriormente. En Estados Unidos la brecha salarial más crítica ense encuentra en física y astronomía, donde las mujeres perciben salarios en promedio 40% más bajos que sus compañeros hombres.

El artículo expresa en lo que hemos insistido antes, que la problemática de género, aún restringiéndonos a la academia, es un problema complejo y que seguramente habrá que atacarlo desde diferentes frentes. Los datos sugieren que de alguna manera las mujeres tienden a una actitud derrotista hacia sus carreras con mayor frecuencia que los varones, con lo cual no queremos de ninguna manera dar a entender que sean culpables de los problemas que enfrentan. Una pregunta que regresa es ¿por qué estas brechas son más marcadas en la ciencias exactas que en las humanidades? Si consideramos que antes de comenzar los estudios universitarios todos recibimos en promedio la misma educación tanto en los colegios como en los hogares ¿qué está haciendo la diferencia dentro de las universidades y los centros de investigación?

Algo que se me ocurre, por ahora solamente como una opinión, es que es posible que las estudiantes de carreras como psicología o ciencias sociales estén encontrando herramientas que les permitan continuar sus carreras de manera más eficiente, y que este "algo" puede estar faltando en las carreras como ingeniería o ciencias exactas. Esperamos encontrar herramientas que nos permitan formular una hipótesis en este sentido y abordarla en entradas posteriores.


domingo, 5 de mayo de 2013

¿Y tú, para quién bailas?


¿Ya les conté que me gusta bailar? Creo que sí… bueno, pues ahora estaba en la clase de danza árabe. Una de las dificultades de aprender un nuevo baile popular es que con base a un ritmo para uno más o menos desconocido, se deben emular movimientos que fueron asociados a la música de manera natural por personas que posiblemente lleven toda la vida escuchando este tipo de cadencia. Así que al mismo tiempo hay que levantar el pie al ritmo, mover la cadera, sacudir los hombros, hacer figuras con las manos y por si fuera poco estar pendiente a los cambios en la música para hacer alguna variación de todo lo anterior. En general uno lo logra con unas cuantas sesiones de práctica, pero el esfuerzo hace que una termine con cara de pujido en vez de una bonita sonrisa de bailarina feliz. Es entonces cuando el profesor o profesora de danza (esto en cualquier danza) dice “también se baila con la cara, sonrían, pongan ojos coquetos, levanten el rostro”. Mi maestra de árabe nos lo recuerda bastante y de hecho está pendiente de cada una de nosotras y nos hacía la recomendación individual: “¡Eréndira, también se baila con la cara!”, y entonces una hacía el “esfuerzo extra” de sonreír. La clase pasada después de varios recordatorios individuales tuvo que explicarnos lo siguiente que fue de plano una revelación, cabe aclarar que la clase es sólo para que la tomen mujeres:
“Miren chicas, este como pueden ver es un baile muy sensual y como ven cada una está bailando para sí misma, entonces este baile se trata de seducir pero de seducirse a ustedes mismas. Así que véanse en el espejo, tiene que gustarles lo que ven y si se sienten seducidas es que lo están haciendo bien.”

Todas nos miramos y sonreímos a nosotras mismas, algunas hasta nos acercamos al espejo para vernos mejor. Y entonces la magia comenzó, con esto de seducirse a una misma en mente (al menos para la que escribe) fue mucho más fácil mantener la postura, marcar mejor los movimientos y armonizarlos. Salí de la clase pensando en esta parte de la filosofía del baile oriental y no pude menos que imaginar otras aplicaciones. Sí, una conversación, los bailes en pareja, la seducción, el sexo, se tratan no sólo de uno@ mism@, pero seguramente también se tratan de un@ mism@. La verdad es que no podemos saber a ciencia cierta lo que nuestra pareja siente ni emocional ni físicamente, sólo podemos estar seguros de lo que nosotros sentimos, y si nos sentimos seducidos por nosotros mismos debe ser porque algo estamos haciendo bien. Por supuesto se entiende que no se trata de obtener placer a pesar del otro, si lo que estás haciendo te produce placer a ti pero daña a tu compañer@ entonces algo va mal,  un@ u otr@ tendrán que cambiar algo. Pero por ejemplo qué daño puede hacer el que un@ aproveche plenamente del disfrute que provoca en un@ mismo bailar una buena cumbia, aunque sepas sólo el paso básico y alguna vuelta tímida y aún si tu pareja desearía que fueras un profesional de la movida de bote: “Si lo que haces te seduce a ti mism@ es que algo estás haciendo bien”.

Así se crea un círculo virtuoso, como lo que haces te da placer, te dan ganas de intentarlo de nuevo y eventualmente mejorarás, tendrás más herramientas que te permitirán disfrutar mejor. Y es que aunque en teoría sepamos esto, para algunos (al menos para la que escribe) el “no importa el qué dirán” es una frase más fácil de decir que de poner en práctica. Lo que sí creo fuertemente es que podemos aprender a querernos a nosotros mismos lo suficiente para valorar nuestra propia opinión en una medida más justa. Por poner un ejemplo tal vez algo burdo, en el sexo que sólo se trata de dos personas (en general), lo que tú estás sintiendo cuenta, por lo menos, en un cincuenta por ciento, y no hay a priori una razón para pensar distinto.

Finalmente las chicas de la clase de árabe no vamos sólo para bailar en ese salón de estudio, sino para aprender pasos y llegada la ocasión de escuchar música oriental poder disfrutar mejor de los movimientos que realizamos; pero algo nos quedó claro, seducirnos primero a nosotras mismas es necesario para este aprendizaje. No pongamos pues toda la carga de disfrute en hombros del otro, seamos consientes de que atender nuestra propia sensación es valioso y necesario, aunque no se trate sólo de nosotr@s. Esto además nos sirve para sabernos responsables de nuestro propio disfrute, así si algo no nos gusta poder cambiarlo nosotros mismos, sin esperar tanto que los demás lo hagan por nosotros.

Por cierto he escuchado muchas veces la frase “no bailo porque nada más me sé como dos vueltas”. Dar vueltas es imprescindible sólo si eres un trompo o si quisieras ganar una competencia de baile por televisión, pero las mejores parejas para bailar, y esto lo digo de primera mano, no son las que giran sin parar sino aquellas en las que se nota el disfrute que les provoca el fluir del ritmo. La recomendación es pues, súbele a la música y antes de que cualquier otra cosa pase busca seducirte a ti mism@.